Pour finir l’année, une parade est organisée.
Chaque équipe représente une famille typographique : Garaldes, Didones, Mécanes ou Linéales… et doit défendre ses spécificités de manière inventive, surprenante et festive !
Comment appréhender les valeurs subjectives que confère la typographie à un mot, un texte ? Comment apprécier la sonorité, le timbre singulier, de chaque caractère typographique ? Pour commencer à répondre à ces questions, il est demandé de donner la traduction de plusieurs caractères en plusieurs éléments d’un même ensemble : ici des théières et (de manière aussi pertinente qu’inattendue) des films d’Audrey Hepburn !
Peut-on écrire ce que l’on entend ?
Les lettres peuvent-elles rendre les vibrations d’un grincement de porte, l’intonation d’une exclamation, les nuances d’un miaulement ou d’un hululement ?
Le travail commence par une recherche manuscrite expressive, visant à transcrire divers sons, cris, onomatopées.
Puis, cette trace est « stabilisée » par le dessin typographique sur calque. Enfin, ce lettrage est composé dans une forme libre, l’ensemble est mis en couleurs de manière à en renforcer l’expression.